08 mai 2019

NOUVELLE - ZELANDE... A CACHE CACHE AVEC TARANAKI



Après quatre petites heures de traversée nous revoilà sur l'île du nord, à Wellington. Oh quelle impression : il y a du monde, de la circulation, des feux, des buildings... Une grande ville quoi mais après trois mois passés sur l'île du sud revenir à la "civilisation" nous fait une drôle de sensation ! Première journée sans voir un seul mouton... 
Pour nous remettre de ces émotions nous décidons de manger une véritable pizza dans un resto conseillé par PE. Encore une fois, merci l'ami, c'est un bon plan : une vrai pizza avec de vrai produits... la meilleure depuis... 13 mois ! 

Après une journée seulement, la campagne nous manque ; nous voilà donc partis en direction de l'ouest, objectif Taranaki. Les 400 km de routes nous y menant n'ont pas grands intérêts, des plaines vertes parsemées de vaches et de moutons à pertes de vue. Mais lorsque nous apercevons le géant, ce fameux volcan éteint en forme de cône, le plaisir est la. C'est un peu toujours la même sensation d'être face à un volcan de cette forme, nous en avons vu plusieurs dizaines en Amérique du Sud, mais le plaisir est toujours la, une forme "quasi parfaite" crée par la nature. 
Nous sommes encore plus contents car le Taranaki est réputé pour être joueur : en effet, étant situé en bord de mer il a très souvent la tête dans les nuages mais il fait en général une ou deux apparitions par jour. Nous nous empressons donc de rejoindre un lac depuis lequel la vue est apparemment très sympa... Et bien nous n'en doutons pas mais nous ne pouvons le confirmer car en quelques minutes les nuages ont envahis la montagne. Dommage, on se dit que la journée du lendemain sera meilleure.

Cascade Dawson pour se consoler

Et bien oui, réveil dans un free camp en bord de mer avec vue ensoleillée sur le Taranaki, pas un nuage à l'horizon : sublime !





Nous partons donc pour une randonnée de quatre heures permettant d'observer le reflet du volcan dans un petit lac. Mais juste le temps de rejoindre le départ de cette dernière, les nuages sont déjà de retour et le sommet commence à jouer à cache cache avec les nuages. Ce n'est pas grave, nous montons et avec un peu de chance et un grand coup de vent la vue sera dégagée. 
Après deux heures de grimpette nous trouvons bien le petit lac mais pas le Taranaki, il ne se montre pas, nous faisons les cents pas, les nuages défilent mais rien.

Taranaki : où es tu ?



Et après 1h30 d'attente il commence à faire froid nous décidons de redescendre déçus certes mais c'est comme ça.

Nous reprenons la route vers le nord, nous longeons la cote, et que pouvons nous observer dans le rétroviseur ? Le Taranaki... dégagé !!



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