Après quatre petites heures de traversée nous revoilà
sur l'île du nord, à Wellington. Oh quelle impression : il y a du monde,
de la circulation, des feux, des buildings... Une grande ville quoi
mais après trois mois passés sur l'île du sud revenir à la
"civilisation" nous fait une drôle de sensation ! Première journée sans
voir un seul mouton...
Pour nous remettre de ces émotions nous décidons
de manger une véritable pizza dans un resto conseillé par PE. Encore une
fois, merci l'ami, c'est un bon plan : une vrai pizza avec de vrai
produits... la meilleure depuis... 13 mois !
Après une journée
seulement, la campagne nous manque ; nous voilà donc partis en direction
de l'ouest, objectif Taranaki. Les 400 km de routes nous y menant n'ont
pas grands intérêts, des plaines vertes parsemées de vaches et de
moutons à pertes de vue. Mais lorsque nous apercevons le géant, ce
fameux volcan éteint en forme de cône, le plaisir est la. C'est un peu
toujours la même sensation d'être face à un volcan de cette forme, nous
en avons vu plusieurs dizaines en Amérique du Sud, mais le plaisir est
toujours la, une forme "quasi parfaite" crée par la nature.
Nous sommes
encore plus contents car le Taranaki est réputé pour être joueur : en
effet, étant situé en bord de mer il a très souvent la tête dans les
nuages mais il fait en général une ou deux apparitions par jour. Nous
nous empressons donc de rejoindre un lac depuis lequel la vue est apparemment
très sympa... Et bien nous n'en doutons pas mais nous ne pouvons le
confirmer car en quelques minutes les nuages ont envahis la montagne.
Dommage, on se dit que la journée du lendemain sera meilleure.
Cascade Dawson pour se consoler |
Et
bien oui, réveil dans un free camp en bord de mer avec vue ensoleillée
sur le Taranaki, pas un nuage à l'horizon : sublime !
Nous partons
donc pour une randonnée de quatre heures permettant d'observer le reflet
du volcan dans un petit lac. Mais juste le temps de rejoindre le départ
de cette dernière, les nuages sont déjà de retour et le sommet commence
à jouer à cache cache avec les nuages. Ce n'est pas grave, nous montons et avec un peu de
chance et un grand coup de vent la vue sera dégagée.
Après deux heures
de grimpette nous trouvons bien le petit lac mais pas le Taranaki, il ne se montre pas, nous faisons les cents pas,
les nuages défilent mais rien.
Taranaki : où es tu ? |
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