31 mai 2019



Après trois heures de vol et quelques 2000 Km parcourus plein nord, nous voici au soleil... Bienvenue en Nouvelle Calédonie !

Bienvenue en Nouvelle-Calédonie !
Quel changement après ces cinq mois passés en Nouvelle Zélande, première sensation : la chaleur. Que ça fait du bien mais le plus gros "bouleversement" c'est le retour du français. Et oui après 14 mois à pratiquer l'espagnol et l'anglais cela nous fait une drôle de sensation d'entendre des "bonjours" avec le sourire en prime ! 
Nous récupérons rapidement notre voiture de location et prenons la route pour le sud de l'île. Notre premier arrêt se fait dans un supermarché Carrefour : nous sommes comme des enfants dans un magasin de jouets. Nous trouvons les mêmes produits qu'en métropole, pas au même prix bien sûr (pour infos la vie est 1.5 fois plus élevée qu'en métropole) mais nous craquons pour une baguette et du pâté !! Après ce casse croûte 100% français nous voici enfin sur la bonne route ; rapidement nous quittons la banlieue de Nouméa et nous retrouvons au milieu des collines et des montagnes sur des routes sinueuses ; parfois revêtues, parfois à l'état de pistes en très mauvais état mais ça passe. Nous traversons quelques cours d'eau, la Citroën C3 résiste à l'épreuve ! 





Nous passons notre première nuit dans le minuscule village de Prony, sous la toile de tente, au calme avec le seul bruit des vagues pour nous bercer. 

Plage du village de Prony
Le lendemain nous partons voir les chutes de la Madeleine, jolie cascade au milieu d'une nature sauvage. A noter que nous sommes presque seuls, pas de touristes à l'horizon et nous ne croisons que quelques véhicules sur la route qui nous saluent tous dès qu'on les croise.

Chutes de la Madeleine

Nous faisons ensuite un stop au barrage de Yaté, énorme colosse de béton permettant de produire près de 20% de l'électricité de la Nouvelle Calédonie. 

Barrage de Yaté
Le lac portant le même nom est lui aussi immense et nous porte jusqu'au parc de la Rivière Bleue. Ce dernier est sublime, les pistes et sentiers de terre rouge très riches en minéraux viennent traverser une végétation verte qui contrastent à la perfection avec le bleu du ciel et du lac. Quelle immensité de toute beauté ! 

 
Parc de la rivière bleue



Nous passons une journée dans ce parc mais nous pourrions y rester deux jours de plus, les randos sont nombreuses, la location de VTT et de kayaks est possible et encore une fois nous comptons les touristes sur les doigts de la main. 



Cagou : espèce protégée emblème du pays

C'est donc un début très prometteur mais la Calédonie est également connue pour ses plages paradisiaques ; pour cela rendez-vous dans l'article suivant sur la sublime île de Lifou...

24 mai 2019


Auckland

Après cinq mois au pays des kiwis, voici notre petit bilan et notre ressenti :

En arrivant en NZ nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre et nous sommes tombés littéralement amoureux du pays !!!! Nous avons adoré chaque recoins, chaque paysages, les habitants, le mode de vie plus cool, plus relax, les « how is it going ? » « comment ça va ? ». Bref, nous devions y rester quelques semaines et de fil en aiguille nous avons voyagé, travaillé dans une ferme puis nous avons investis dans notre maison roulante, pour arpenter les routes de NZ pendant plusieurs mois. La totale liberté, nous garderons en mémoire les réveils en bord de mer dans notre van, le calme et les paysages époustouflants. C’est également le pays où nous avons fait le plus de rencontres, de belles personnes que nous reverrons sans aucuns doutes à notre retour.

Quelques points négatifs tout de même, de moins en moins de liberté avec le van pour dormir. Il y a eu beaucoup d’abus, les gens laissaient les lieux dans des états honteux, leurs poubelles, leurs déchets, tout était laissé sur place, le pays a donc décidé de limiter le camping sauvage. Maintenant, il n’est possible de camper que dans les endroits indiqués, mais il y en a beaucoup donc tout va bien, enfin surtout pour les Self Contained. Retenez bien ce mot, car si votre voiture aménagée n’est pas Self Contained, ce sera une autre paire de manches et vous n’aurez pas accès à tous les free camp. Le camping sauvage est totalement interdit, vous pouvez écoper d’une amende de 200$ si vous dormez là où vous n’avez pas le droit et ici ça ne rigole pas « no excuse » !


Nous nous sommes servis de « Camper Mate, une appli gratuite, qui marche sans connexion internet, et qui donne les campings gratuits, les points wifi, les douches... tout ce qu’il faut. Il y a du wifi gratuit dans la plupart des bibliothèques.


Toujours prévoir des vêtements chauds même en été , il y a des jours où nous nous sommes caillés! Un matin l’intérieur de la voiture était gelé et nous aussi !!
Pour les petits budgets le mieux est d’investir dans un van et de cuisiner soi même ce qui nous a permis de nous faire plaisir sur certaines activités. Le coût de la vie est quasiment comme chez nous, l’essence est moins cher le seul hic vous l’aurez compris c’est le prix des logements exorbitants (entre 25 et 40 dollars la nuit en dortoir). Le mieux est donc soit de louer un van ou d’en acheter un. Ici, c’est très simple d’acheter, les papiers se font en cinq minutes et coutent neuf dollars en bureau de poste.


 
Et si c’était à refaire... Nous avons stagné en anglais car nous avons fait énormément de rencontres françaises, petit bémol de notre séjour. Les kiwis (les néo zélandais) sont d’une extrême gentillesse sauf lorsqu’ils sont au volant de leur voiture !!! Nous avons été déçus par la gastronomie locale, mis à part les fish and chips, fast food pas grand chose pour les petits budgets. Les villes manquent de culture et la plupart de vie, ici à 20h il ne se passe plus rien. Notre pire ennemi a été les sandflies, de petites mouches minuscules qui paraissent inoffensives mais qui en réalité sont pires que les moustiques, leurs piqures provoquent des démangeaisons et des brûlures, horrible !!! Gros point positif : c’est un pays où on se sent vraiment en sécurité et c’est très agréable.

Au final, les deux îles sont très différents celle du nord nous a ravie par sa diversité entre plages sauvages, volcans et géothermie et l’île du sud plus sauvage nous a offert des paysages grandioses notamment le mont Cook qui restera la plus belle randonnée que nous ayons eu la chance de faire en NZ. Nous n’avions jamais vu autant de paysages différents en si peu de kms. 
Pour résumer, la NZ un pays d’une diversité incroyable, des paysages grandioses, de la nature, de la tranquillité, pas de stress...nous nous sommes sentis si bien ici, un pays coup de cÅ“ur que nous recommandons sans hésiter !!! Notre voyage n’aurais pas été le même sans PE qui nous a aidé, conseillé, épaulé, il nous a fait découvrir des endroits hors du commun, nous ne le remercierons jamais assez pour tout ce qu’il nous a donné !! Nous espérons que ce bilan vous donnera envie de découvrir ce pays qui mérite vraiment d’être exploré !

Notre parcours sur l'ile du nord

Notre parcours sur l'ile du sud


19 mai 2019



Tongariro ou la randonnée la plus célèbre de Nouvelle-Zélande, la promesse de paysages époustouflants...
Nous retrouvons avec grand plaisir nos amis Hélène et Olivier sur la route et faisons la randonnée ensemble. Le réveil est matinal mais nous sommes tout excités à l’idée de faire enfin le célèbre Tongariro ! Pour les amateurs du seigneur des anneaux, le joli cône du mont NGauruhoe est le lieu où Fredon et Sam doivent détruire l’anneau unique.
Tongariro c’est près de 20 km de marche entre volcans et paysages lunaires. La première partie se fait toute en douceur sur un terrain très bien aménagé relativement plat, nous n’apercevons que la végétation gelée à travers un épais brouillard. Le soleil ne perce pas, les garçons en profitent pour faire un peu de patinage....


La difficulté commence lors du « devil staircase », une succession de marches avec un dénivelé important mais surtout un vent glacial, il fait vraiment très froid! Vient ensuite une deuxième montée avant d’arriver au fameux point de vue, sans doute le plus photographié du parcours, mais malheureusement nous avons la tête dans les nuages...
Cependant, après quelques minutes, la vue se dégage petit à petit et laisse place à un paysage d’une beauté inouïe. La vue sur les « emerald lake » deux lacs qui varient du vert émeraude au bleu turquoise au milieu des montagnes, nous offre une vision tout simplement sublime !!! 



Un grand "Whaouh" général s’impose et cette grande émotion que l’on ressent lorsque l’on vit un moment incroyable !!! Après ça nous n’avons plus qu’à nous rhabiller en nous disant que dame nature est la plus grande des artistes qui ait jamais existé et que toute tentative de l’égaler est vaine ! 



Sur le chemin de retour nous ne manquons pas de voir s’échapper des fumerolles qui sortent littéralement du sol, témoins de l’activité géothermique et volcanique bien présente de Tongariro. 



Il ne nous reste plus qu’à entamer le descente vers le parking, une succession de zigzag interminables avant de terminer cette superbe journée. 


Nous avons adoré partager cette randonnée avec Hélène et Olivier, plus le bonheur est partagé et plus il est grand... Tongariro est incontestablement l'une des plus belles randonnées que nous avons eu la chance de faire en Nouvelle Zélande, un endroit magique et irréel qui mérite amplement sa réputation !


11 mai 2019


Parc géothermique de Wai-O-Tapu
Avant même d’avoir aperçu le moindre panneau routier, nous savions déjà que Rotorua n’était plus très loin... En effet, plus nous approchons de la ville, plus l’air est chargé en soufre, lui donnant une véritable odeur d’Å“ufs pourris... Si les premières minutes, la ville est plutôt repoussante elle a pourtant su nous retenir...
Bâtie au cÅ“ur d’une immense vallée géothermique il est possible d’y observer de nombreux phénomènes naturels impressionnants. Rotorua est la ville la plus touristique de l’île du nord et est aussi la ville néo zélandaise où la culture maorie est la plus présente...

Magnifique lever de soleil au camping
Nous profitons de notre première journée dans la région par LA visite à ne pas manquer, le parc géothermique de Wai-O-Tapu. Nous déambulons au milieu des cratères desquels s’échappent des fumeroles et des gargouillis comme une marmite sur le feu. À plusieurs endroits, nous devinons la présence de soufre avec la palette de jaune qui colore les lieux.

La palette de l'artiste
Les bassins aux couleurs improbables finissent de donner une impression de pays des merveilles. Qui veut prendre un bain ? (L’eau a un PH de 2 !!)


Devil's bath (présence d'arsenic donnant cette couleur particulière)

Le parc est relativement grand, on n’a donc pas la sensation d’entassement malgré le tourisme de masse. Il est facile de se retrouver seul dans les lieux pour mieux s’imprégner de l’atmosphère lunaire et des sons.
La pièce maîtresse du parc est définitivement le bassin "Champagne Pool" : 62m de profondeur et une eau à 75°C. Le nom provient des émanations de CO2 qui remontent à la surface un peu à l’image des bulles d'une coupe de Champagne. 

Champagne Pool
Les différentes couleurs proviennent quand à elles des différentes bactéries qui se développent en fonction de la température de l’eau. Au final, nous avons été émerveillés par les palettes de couleurs que nous à offert la nature, c’est également très différent de ce qu’on a eu l’occasion de voir dans le reste de la NZ, une très belle introduction à la région.


Nous faisons ensuite un arrêt à Kérosène Creek, une rivière d’eau chaude permet de se délasser en pleine nature...

Kérosène Creek
Nous décidons de faire une pause casse-croute à côté du départ d'une petite balade menant à un cratère d’un bleu magnifique (Rainbow Reserve), nous sommes une fois de plus très surpris par la couleur de l’eau. 
 
Rainbow Reserve
Nous partons ensuite à la découverte de Rotorua, tout se fait à pied ce qui est très agréable. Nous débutons la balade en passant devant un très beau musée où joueurs de crickets arpentent la pelouse toujours taillée de près (les néo zélandais sont un peu toqués avec les pelouses). 



Non loin de là un chemin aménagé mène à Sulphur Point situé aux abords du lac Rotorua, nous y trouvons de petits bains de boue bouillonnants, quelques piscines à plus de 100°, des émanations soufrées... De nombreux oiseaux ont trouvé refuge ici.

Sulphur point
A la nuit tombée, nous nous laissons tenter par le “Polynesian Spa”, petit moment de détente qui fait très plaisir, nous nous prélassons dans les bains fumants face au lac...

Moment de détente à Polynesian SPA
Nous terminons la visite de la ville par Kuirau Park qui est un parc géothermique accessible gratuitement à Rotorua. Nous naviguons entre ses petits bains bouillonnants et ses fumerolles soufrées, mais le petit bonus c’est surtout son bain de pied fumant qui fait un bien fou.

Bain de pied fumant au parc Kuirau
Nous en profitons pour nous rendre au Ohinemutu village, il s’agit d’un quartier maori à l’architecture traditionnelle qui semble très attaché à ses racines. 

Ohinemutu : village maori


Après 3 jours surprenants à Rotorua et ses alentours il est temps pour nous de reprendre la route, à la découverte de la sauvage côte Est...

08 mai 2019



Après quatre petites heures de traversée nous revoilà sur l'île du nord, à Wellington. Oh quelle impression : il y a du monde, de la circulation, des feux, des buildings... Une grande ville quoi mais après trois mois passés sur l'île du sud revenir à la "civilisation" nous fait une drôle de sensation ! Première journée sans voir un seul mouton... 
Pour nous remettre de ces émotions nous décidons de manger une véritable pizza dans un resto conseillé par PE. Encore une fois, merci l'ami, c'est un bon plan : une vrai pizza avec de vrai produits... la meilleure depuis... 13 mois ! 

Après une journée seulement, la campagne nous manque ; nous voilà donc partis en direction de l'ouest, objectif Taranaki. Les 400 km de routes nous y menant n'ont pas grands intérêts, des plaines vertes parsemées de vaches et de moutons à pertes de vue. Mais lorsque nous apercevons le géant, ce fameux volcan éteint en forme de cône, le plaisir est la. C'est un peu toujours la même sensation d'être face à un volcan de cette forme, nous en avons vu plusieurs dizaines en Amérique du Sud, mais le plaisir est toujours la, une forme "quasi parfaite" crée par la nature. 
Nous sommes encore plus contents car le Taranaki est réputé pour être joueur : en effet, étant situé en bord de mer il a très souvent la tête dans les nuages mais il fait en général une ou deux apparitions par jour. Nous nous empressons donc de rejoindre un lac depuis lequel la vue est apparemment très sympa... Et bien nous n'en doutons pas mais nous ne pouvons le confirmer car en quelques minutes les nuages ont envahis la montagne. Dommage, on se dit que la journée du lendemain sera meilleure.

Cascade Dawson pour se consoler

Et bien oui, réveil dans un free camp en bord de mer avec vue ensoleillée sur le Taranaki, pas un nuage à l'horizon : sublime !





Nous partons donc pour une randonnée de quatre heures permettant d'observer le reflet du volcan dans un petit lac. Mais juste le temps de rejoindre le départ de cette dernière, les nuages sont déjà de retour et le sommet commence à jouer à cache cache avec les nuages. Ce n'est pas grave, nous montons et avec un peu de chance et un grand coup de vent la vue sera dégagée. 
Après deux heures de grimpette nous trouvons bien le petit lac mais pas le Taranaki, il ne se montre pas, nous faisons les cents pas, les nuages défilent mais rien.

Taranaki : où es tu ?



Et après 1h30 d'attente il commence à faire froid nous décidons de redescendre déçus certes mais c'est comme ça.

Nous reprenons la route vers le nord, nous longeons la cote, et que pouvons nous observer dans le rétroviseur ? Le Taranaki... dégagé !!