MEXIQUE... SANTA ROSALIA & SAN IGNACIO

Après donc une heure de route avec un facteur mexicain, adorable, nous sommes déposés dans une petite ville inédite : Santa Rosalia. Ville minière de cuivre et de cobalt, exploitée par les Français de la société Boleo à partir de 1885. Nous en profitons donc pour découvrir le musée de la mine qui se situe dans le quartier Français sur les hauteur de la ville.

Museo de la mina

Quartier français

Dépaysement et ambiance western assurés ; on imagine facilement Lucky Luke ou les Daltons sortir de l’un des commerces. En effet, les maisons au lieu d’être de béton comme partout ailleurs, sont en bois.

Santa Rosalia est aussi connue pour son église métallique (Santa Barbara), signée Gustave Eiffel. Cette dernière a séjourné à l’exposition universelle de 1889 à côté de la célèbre tour à Paris avant d’être démontée, transportée et remontée au Mexique 1896.

Eglise Santa Barbara

Nous grimpons en haut d’une colline qui surplombe la ville, chaleur, chaleur, un bon 40° à l’ombre, mais nous avons une belle vue sur la ville et la mer de Cortez que nous voyons pour la dernière fois.

Le lendemain, c’est départ pour l’oasis de San Ignacio, en stop, et après une heure d’attente, une vieille voiture totalement déglinguée s’arrête. Miguel, un jeune mexicain adorable, nous prend ; la route est une fois de plus très belle, des paysages arides et des cactus à perte de vue.

Dans la voiture de Miguel !

Nous passons même près des volcans de la Virgen ; Miguel fait un petit arrêt, la voiture à chaud (on se demande comment elle peut encore rouler), il nous laisse du temps pour prendre des photos.

La route qui mène au village est bordée de centaines de palmiers, ce qui s’explique par la présence d’une lagune. Miguel nous laisse sur la très charmante petite place du village.

Route menant à San Ignacio

Centre de San Ignacio

C’est donc ici que ce merveilleux périple en Basse-Californie du sud se termine, à San Ignacio. Fabuleux havre de paix au bord d’une oasis en plein cœur du désert. Il est possible de se baigner dans la lagune proche du village mais au vue de la couleur de l’eau nous restons sur la rive !

La chaleur y est brûlante, difficile de faire de longues marches la journée. Pour notre dernière soirée dans le village, nous décidons de grimper sur une colline afin d’admirer le coucher du soleil. La vue à 360 degrés y est incroyable, derrière nous les volcans et des cactus à perte de vue et face à nous le village et un champ de palmiers. Nous sommes ravis de cette escale reposante, une perle au milieu du désert.

Le lendemain, c’est bus de nuit (13h) vers les Etats-Unis, plus exactement jusqu’à San Diego, puis train jusqu’à Los Angeles : au programme trois semaines de road trip à travers le grand ouest Américain avec le père de Nico…

NOURRITURE :